Zen ou stone

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Je suis née au pays du joint. L’Est de la France est la plaque tournante de la drogue entre la France, l’Allemagne, le Luxembourg et les Pays Bas plus haut…

En relatant nos souvenirs de jeunesse avec mes amis lorrains et alsaciens à Noël dernier pendant mon passage dans ma région d’enfance, je me suis rappelée combien c’était simple, naturelle et courant de fumer un “pétard” quand nous étions jeunes… Je crois qu’aujourd’hui cela n’a pas changé. Peut-être même les ados fument plus jeunes que nous… Donc arrêterons aussi plus tôt que ma génération, espérons…

Je ne fumais pas adolescente de drogues, ni même de cigarettes… Je rigolais tellement tout le temps, j’étais si ouverte à tout et un peu perchée à coté de mes camarades, que je trouvais cela totalement inutile pour moi. Les 2 fois ou j’ai tiré une « taf » entre mes 17 et 22 ans, cela m’a d’abord arraché la gorge puis je me suis endormie sur le sofa… Trop peu pour moi…

J’ai fumé plus tard avec un chéri qui en rentrant du boulot ne pouvait pas se décontracter sans un joint. J’ai craqué au bout de quelques mois… Devoir attendre tous les soirs l’heure du joint pour avoir un moment détendu me tuait… C’est entre autre ce qui a créé notre séparation. Il était tendu comme un string le reste du temps.

En écoutant mes amis raconter leurs états de l’époque en fumant, je me rends compte maintenant que fumer amenait pour eux, un état de détente et de lâcher-prise où leurs problèmes passaient à la trappe. Leur manque de confiance, leur timidité, leurs doutes s’estompait .. C’était magique… Pour un temps… Il parvenait à vivre dans ses instants des états de grâce que je reconnaissais quand ils se mirent à les narrer.

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Et j’ai pris conscience qu’un état de relaxation ou qu’un soin reiki m’apportait la même chose. Un moment agréable où rien n’est grave. Un retour sur moi très doux avec un écho intérieur de bien-être, de sérénité, de plénitude…

C’est sans doute plus rapide de prendre de la drogue pour ressentir cet état…quoi que… Plus on en prend, plus on a besoin d’augmenter les doses pour avoir le même effet que la première fois… La relaxation, plus on la pratique et plus on devient cool dans sa vie en général… Et plus on a envie d’en faire naturellement. Le corps le demande comme une drogue… mais douce, très douce celle ci…

Alors oui la relaxation est une pratique de vie à essayer quand on a touché à des moyens artificiels pour toucher l’extase, la joie profonde, la paix intérieure… Je vous garantis que le résultat est le même. Et plus encore puisque cet état on peut le retrouver n’importe où! Allez fumer un joint dans votre bureau quand votre boss vous fait la grosse tête! Alors qu’en respirant profondément 3 minutes et demie, on change d’état aussitôt et le stress s’en va…

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Sans des dépendances artificielles, on ne sait pas seuls trouver des états de bien être qui nous font nous sentir bien et nous aide à déconnecter de nos problèmes quotidiens.  Je me demande même pourquoi on ne met pas la relaxation plus en avant aujourd’hui à l’école puis dans les entreprises, pour parer au stress, aux anxiétés, aux angoisses. Le jour viendra où les médecins prescriront des rendez-vous chez un relaxologue plutôt que des médicaments chimiques qui ne font qu’endormir l’individu mais ne règlent rien… Comme les joints. Les anxiolytiques sont légalisés aujourd’hui et remboursés… C’est facile et on a même la bénédiction des autorités locales et médicales.

La relaxation reste pour l’instant une responsabilisation personnelle qui ne peut pas être pris en charge par l’Etat ni remboursée par la Sécurité Sociale, ni rapporter en taxe à l’Etat… Pour l’instant encore…

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