T comme Travail sur soi

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Avoir envie ou besoin de faire un travail sur soi?

Commencer un travail sur soi, c’est etre décidé à comprendre pourquoi nous ne sommes pas épanouies ou heureux.
Décider de débuter un travail sur soi, c’est prendre ses responsabilités pour bouger sa vie et ne plus attendre que les choses se fassent toutes seules par la seule volonté du Saint Esprit ou par l’action de l’autre.
Faire un travail sur soi, c’est choisir de ne plus jouer le rôle de la victime.

Entrer dans un travail sur soi, c’est chercher à comprendre nos comportements, les répétitions dans nos vie et accepter de changer nos fonctionnements.  C’est les remettre en question et observer les transformations. On se sent alors responsable de ses humeurs et de son bonheur.

Faire un travail sur soi, c’est accepter d’être dans le changement et prendre le temps d’y arriver.
Faire un travail sur soi, c’est aussi accepter d’expérimenter d’autres manières d’être et donc de revisiter nos croyances.

La démarche entreprise

Les psys nous expliquent que nous menons notre vie en faisant des milliards de choses inconscientes. Ils nous aident à comprendre et/ou à justifier nos actes, nos comportements ou mal-être du présent en les reliant aux évènements du passé, aux héritages familiaux dont nous ne nous rendions pas compte…

Nous ne le faisions pas exprès, mais inconsciemment un monde se joue autour de nous. Pendant des années et des années, on dirait que leur travail consiste à nous le montrer, petit bout par petit bout.

Je me suis demandé parfois si cette victimisation ne nous rendait pas impuissants. C’est en tout cas ce que je constate, lorsque quelqu’un vient en rendez-vous de voyance ou de coaching, qui a suivi longtemps une psychothérapie.

Le travail sur soi pour être soi

« Le travail sur soi » comme l’appellent les thérapeutes, consiste à mettre en lumière, dans notre conscient, tout ce que nous avons créé et accumulé comme sentiments ou états négatifs, sans le soupçonner depuis l’enfance. L’idée ensuite est de prendre conscience de qui nous sommes devenus aujourd’hui, de ce que nous avons envie de vivre maintenant et de qui nous avons envie d’être demain.

Le travail sur soi, c’est inscrire consciemment « Notre » vie dans le présent en vivant au milieu des autres, en harmonie avec nos propres valeurs, en respectant notre intégrité et en pardonnant notre passé.

Le travail sur soi, c’est comprendre et accepter à quel point chaque personne de notre entourage passé, présent et futur, est importante et utile pour mieux comprendre ce que nous choisissons de faire de nous maintenant. Chaque personne est le reflet d’une partie de nous-mêmes.

Le travail sur soi, c’est aussi avoir conscience de notre responsabilité dans chaque évènement de la vie pour devenir acteur, réalisateur puis créateur de notre vie. C’est arrêter d’être un simple figurant qui a souvent joué le rôle de la malheureuse victime dans le grand Jeu de la vie.

Le passage par le corps

Pour arriver à concrétiser tout cela dans notre vie, on prend conscience un jour que notre corps est le moteur de notre évolution personnelle. Seul le corps est capable de nous faire prendre conscience qu’une situation ou un évènement est néfaste pour nous et qu’il est  crucial d’en changer. On le ressent physiquement quand on est relié au corps. Quand nous sommes en quête de trouver le calme intérieur, notre corps émet vite des signaux de plus en plus clairs. La tête a beau continuer à expliquer que «Peut-être, Peut-être pas », « Mais non, on exagère », «On n’est quand même pas responsable de chaque situation qui se passe ! », « Ce n’est pas grave… », lorsque nous sommes reliés à notre corps (grâce à la détente quotidienne, au repos régulier, aux moments de pause…), on sait tout de suite si les situations auxquelles nous sommes confrontées sont justes ou non, si c’est agréable à vivre ou non pour soi. On ne peut plus supporter et accepter longtemps ce qui fait obstacle à notre épanouissement.

Le corps est le mieux placé pour nous faire comprendre qui nous sommes, ce que nous aimons et ce que nous détestons. Soit la vie nous oblige à découvrir ce merveilleux corps par un arrêt maladie, une cassure, une énorme fatigue ou une déprime, soit on y vient instinctivement. Autre solution, un accompagnant nous y mène avec douceur et patience.

Le travail sur soi: apprendre à s’écouter

Plus on va se brancher sur notre corps, plus l’information va être claire et plus vite on va passer à l’action. Et ça, la tête n’y peut rien. Et surtout, on ne veut plus qu’elle s’en mêle. Le travail sur soi passe par une grande détente, un relâchement intérieur, un lâcher prise sur ce contrôle que nous avons sur nos émotions.

Bizarre d’ailleurs de nommer ce processus naturel d’évolution « travail sur soi » qui consiste à ne rien faire, excepté de s’écouter.

La tête est si têtue et formaté pour nous protéger en cachant tout, qu’elle ne lâchera pas comme ça. Donc, vous avez compris, après avoir travaillé la communication avec un psy, prenez un coach pour vous aider à travailler la détente, à mettre de la constance sur votre lien au corps, sinon votre tête aura le dessus longtemps. Du coup, vous serez roi ou reine des prises de tête avant de savoir ce pour quoi vous êtes fait.

Ne pas confondre la détente (le calme intérieur, la sérénité et l’inspiration qui viennent par un moment de pause avec soi) avec un massage qui n’est qu’une petite jouissance, un bien-être momentané ou un endormissement…

Devenir auto-référent

Le travail sur soi, c’est ça : recommencer à se brancher sur son propre ressenti en intégrant à nouveau son corps comme outil d’écoute de soi (comme quand nous étions enfants), en abandonnant nos prises de tête. Nous laissons peu à peu notre instinct nous guider sur notre chemin. Nous finissons par penser par nous-mêmes en ayant confiance en nous, en ressentant les choses dans notre chair. Petit à petit, nous sommes à nouveau ouverts sur nos envies et sur le monde. Là, on finit par bien comprendre sa place au milieu des autres et pourquoi tout est juste. On peut enfin entrer dans l’expérience en toute sérénité en mettant la main à la pâte, sans se rabaisser si on commet des erreurs, ou si on n’avance pas assez vite. On agit au présent, on entre dans le mouvement de la vie, on se sent vivant ! Et c’est le bonheur, l’épanouissement !

Le travail sur soi, c’est retrouver son instinct d’être humain qui nous répète chaque jour qu’on est fait pour être heureux. Et quand on entend cela au quotidien de l’intérieur, on fait tout pour l’être et le rester.

 

9 commentaires sur “T comme Travail sur soi

  1. Comme à chaque fois, ce billet tombe à pic ! merci, merci ! j’aime cette phrase : le travail sur soi pour être soi. C’est tellement vrai.

    1. Oh oui c’est exactement la phrase pour résumer l’essence du “travail sur soi” assumer d’etre soi au milieu des autres”
      Merci pour ce com et bon mois d’aout!:0)

  2. Bien d’accord avec ce qui est dit là. En ce moment, j’aborde une phase spécifique du cheminement que je poursuis par envie personnelle et choix déontologique. Je suis en quête des personnes qui pourront m’accompagner parallèlement à ce que je traverse en étant auto-référente, mais je n’ai pas encore trouvé. Au stade où j’en suis, l’auto-référence est normale, mais pas forcément suffisante. J’ignore si les années de pratique du travail sur soi débouchent sur une forme de solitude ensuite côté coaching, à faire les choses seule pour évoluer, ou si cela rend plus exigeant dans le choix des personnes qui pourraient nous accompagner. lol

    1. Pourquoi parler de faire des choses seules? L’échange avec les autres est toujours enrichissant et nous confronte à notre propre ressenti. On est auto reférent pour moi lorsque l’on se fait confiance sur nos choix et décisions, même si on finit par prendre la mauvaise direction alors que tout le monde nous montre une meilleure voie… Choisir de suivre son instinct meme vers des chemins de traverse c’est accepter de tenter des experiences qui vont nous faire comprendre les choses en les vivant avec tout notre etre et non en les intellectualisant sans les vivre. C’est en les vivant qu’on sent dans ses tripes si on est heureux ou pas. Et l’echange avec les autres, coach, therapeutes, amis ou inconnus nous donne de nouvelles pistes parfois à experimenter… Je crois que meme apres 15 annees de travail sur mois en etant accompagné, je ne lacherai jamais l’accompagnement des autres, puisque je change perpetuellement. Et pour ne pas m’enfermer dans ma nouvelle vision du monde ou mes nouvelles croyances, je préfère continuer à me faire “suivre” par différents professionnels pour me frotter à d’autres regards et perspectives et ressentir de nouvelles sensations, vivre d’autres experiences, pour m’actualiser puisque le monde aussi évolue et bouge… Je crois plus vite que moi…. Quand l’élève est prêt….:0)

      1. “Faire les choses seule”, j’en parlais au sens de faire “sans autant de consultations thérapeutiques ou de coaching” que je le souhaiterais ou que je l’imaginerais. Parce que j’arrive à échanger avec quelques personnes hors du cadre “avec des professionnels de l’accompagnement”. Là je perçois bien qu’il s’agit de consulter, de ne pas rester qu’avec mon auto-introspection et l’auto-application de mes outils. Mais comme je ne trouve pas, pour le moment (parce que j’espère bien que je trouverai très très bientôt), je me demande si ce n’est encore une manière de me dire que je peux avancer encore un peu plus par moi-même avant d’arriver à consulter, histoire de me rappeler que je peux bien plus que je ne le pense et qu’il y a encore des ressources à découvrir en moi que je n’active peut-être pas encore ou pas assez. Un peu comme un muscle endormi à réveiller, ou un nouveau muscle qui s’est créé (seve qui mute LOL)…

        La coach en moi dirait aussi qu’il se peut que je n’ai pas encore rencontrées les personnes parce qu’il y a un manque de clarté sur ce dont je pourrais avoir besoin. Du genre, sur mes attentes, ma quête exacte. Bin oui, des accompagnants pour t’aider à quoi exactement ? Hormis à gagner en clarté, je n’en sais pas plus pour le moment, c’est tout mélangé. Je sais que c’est la première étape pour ensuite savoir par où aller. Pour l’instant, c’est reiki, nature, respiration et relaxations pour m’aider à sortir de la confusion. Et bien sûr je pigne, l’impression que ça ne va pas assez vite. J’ai envie d’avoir la réponse là lol Ca se trouve j’attends le Coach qui n’existe pas, le truc idéal que seul moi-même peut m’offrir, imagines (c’te blague lol) ! – Tant qu’à traverser des moments difficiles, au moins j’ai encore de l’humour sur moi-même –

        Lire ton commentaire m’a fait faire le lien sur cette notion que j’ai souvent dû me débrouiller toute seule, et que peut-être il y aurait un reste de croyance ancienne qui génèrerait le blocage. Le truc décalé puisqu’appartenant au passé… si cette hypothèse est juste, j’aurais un petit ajustement à faire avec mon inconscient au niveau chronologique. On est en 2013 là… lol

        Dans ma vie, devoir faire seule certaines choses m’a aussi permis de voir de quoi j’étais vraiment capable. De prendre plus confiance en moi, en mon indépendance, et en mes compétences, alors que j’étais si jeune. Cela m’a aussi obligée à ne pas trop me disperser. J’avais tellement envie d’expérimenter, de chercher, qu’avec un grand pouvoir d’achat j’aurais peut-être été moins centrée dans mon cheminement.

  3. Je fais un travail sur moi depuis quelques années et je continuerai à me faire accompagner par des personnes, qui m’apportent un éclairage différent, qui me recadrent parfois aussi, quand j’en ressens le besoin et même si je me sens auto référente aujourd’hui.

    Mon mental fort peut vite me jouer des tours et l’ego spirituel m’attend aussi au tournant !
    Parler de tout cela, échanger avec d’autres accompagnants m’aide à rester ancrée et dans l’humilité.

    Même si je sais repérer seule lorsque je suis dans une croyance, par exemple (et Dieu sait qu’elles sont gratinées dans le domaine amoureux), un dialogue avec eux m’aide à en sortir tandis que l’auto analyse peut me faire tourner en rond.

    Enfin, faire ce travail sur le corps m’a vraiment permis de poser une assurance, un état qui m’a permis ensuite de gravir des montagnes.

    1. “L’auto-analyse me fait tourner en rond” ah oui, c’est un gros danger aussi quand on a un mental fort ça et Dieu sait combien…. La lutte a été forte au début ;o))
      Merci au reiki et à ton magnifique travail sur le corps que tu développes de plus en plus à ta façon. Tu es un bel exemple pour moi de ce cheminement merveilleux que le travail sur le corps nous amène à vivre! Merci ;o) d’être un exemple au féminin

  4. Le travail sur moi initié il y a quelques années, avec différents accompagnants, m’a libérée petit à petit de mon enfermement et me permettant de voir, de comprendre et d’agir sur des fonctionnements, des peurs, des situations que je vivais et qui m’étouffais sans même que j’en ai conscience.
    Seule, je n’y serai pas parvenue et seule, je ne pourrai pas le continuer. J’ai besoin d’échanger, d’être éclairée, d’être conseillée. Parce que j’ai vite fait de retomber dans d’anciens fonctionnements et de touiller dedans. Sauf que maintenant, grâce au travail sur le corps, je sens et je vois quand je vis un état chelou qui fait que je me sens mal. Parfois, j’arrive à y voir clair seule mais souvent aussi, seule je m’enfonce dedans…! Et quand bien même je comprends par moi-même, c’est aussi toujours intéressant de partager sa compréhension.
    J’ai toujours choisi mes accompagnants en me laissant guider par le “hasard” (auquel je ne crois plus). En fait, je me laissais guider par l’envie de rencontrer une personne pour m’aider à travailler tel ou tel aspect, telle ou telle question. Je suis toujours tomber sur les bonnes personnes, au bon moment.
    Le travail sur soi, en résumé pour moi, c’est un chemin parfois difficile mais génialement libérateur, sur lequel je ne peux pas avancer seule. Il m’a demandé pleins de fois de faire des choix, de me positionner pour voir ce qui était vraiment important pour moi (j’ai par exemple parfois été tentée d’abonner un accompagnement pour des raisons matérielles qui étaient en réalité de fausses excuses). Il m’a demandé de m’ouvrir, de sortir d’une forme de solitude, de reconnaître que j’avais besoin d’aide et de réussir à en demander.
    J’ai encore du boulot, je pense même qu’il durera toute ma vie ((-;

  5. J’ai souri en tirant cette carte ma question était : qu’est-ce que je dois “travailler ” ( et c’est bien le mot que utilisé) en moi pour me libérer vers un amour inconditionnel … Alors quand je vois T comme travaille sur soi c’est sur que cela à résonner en moi, depuis quelques années j’entreprends différentes thérapies et le chemin s’éclaire petit à petit même si on a l’impression par moment de stagné, revenir en arrière , être bloqué ! N’est-ce pas là le début d’une compréhension des choses à travailler , car cela peut revenir plusieurs fois tant que la leçon n’est pas apprise et sous différentes formes. merci à mes guides, mes anges, mes lumières <3

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